Témoignages

Quelques témoignages de patients qui ont accepté de partager leur chemin les menant à l’amour et à liberté…

Tout contre elle, j'avais la sensation de boire l'amour qu'elle me donnait

La vie pouvait être beaucoup plus facile, mais je ne pouvais pas me le figurer.
Lors de ma première séance avec Jenny, et après avoir reçu ses mots « vous verrez, d’ici un an des choses auront bougé, des ouvertures seront apparues », je me suis dit : « elle ne m’a pas bien regardée celle-là, dans trois mois, cette thérapie, c’est terminé ! ».
Bien plus tard, je me remercie d’avoir cru en ma thérapeute. J’étais venue à son cabinet pour comprendre ce qui clochait en moi, alors que cela faisait deux ans qu’avec mon mari nous avions un désir d’enfant très fort, mais que mon corps - et mon inconscient - n’étaient visiblement pas d’accord.
Les premiers mois, je suis sortie sceptique de chaque séance. J’avais tout déposé, tout mis sur la table, mes peurs, mes angoisses, j’avais expliqué dans le détail tout ce qui me perturbait, mais je ne ressentais rien. Aucune émotion.
L’été est arrivé, deux mois sans séance, et je suis tombée dans un trou. Un abîme. Sans rien comprendre de ce qui m’arrivait. J’ai réalisé plus tard que j’avais touché l’absence de ma mère, le manque, ce manque que j’avais dû ressentir des années plus tôt, alors que j’étais bébé.  Impossible de m’en souvenir évidemment.
C’est du travail de réparation qui a suivi dont je veux témoigner. Parce ce que c’est un travail difficile à concevoir de façon rationnelle. C’est ce travail au long cours qui m’a permis de m’en sortir. De sortir de la souffrance dans laquelle je me suis sentie enfermée, parce que je touchais alors ce qui m’avait fait le plus souffrir dans mon enfance, le lien chaotique avec ma mère, ce manque affectif criant durant les toutes premières années de ma vie. Non que ma mère ait été absente physiquement, elle était même ultra présente à mes côtés. Mais elle traversait une période très difficile pour elle et n’avait pas pu « être là » pour moi.
Au fur et à mesure des séances, je me suis connectée à mon bébé intérieur. J’ai beaucoup pleuré, j’ai exprimé des peurs profondes. Je ne me souviens plus de la première fois où j’ai accepté que Jenny me prenne dans ses bras, mais je me souviens qu’il y en a eu beaucoup, des fois. Je suis très émue en y repensant.
Durant cette période j’ai touché des angoisses très fortes, j’ai dû voir un psychiatre et accepter de prendre un traitement d’anti-dépresseurs. Je me suis sentie très fragile et très dépendante. Mais, séance après séance, blottie dans les bras de ma thérapeute, je me suis réparée.
Tout contre elle, j’ai reçu la « bonne nourriture » dont j’avais manqué, le « bon lait ». Cela durait, 10, 20, ou 30 minutes. Je me sentais en sécurité. J’avais la sensation de boire l’amour que Jenny me donnait, et de combler ainsi le manque. Je sortais de ces soins repue et apaisée.
Plusieurs années après, alors que ma thérapie est terminée, je peux dire que ce travail de « consolidation », où je suis allée toucher mes souffrances les plus anciennes pour m’en libérer, est celui qui a été le plus dur. Par la suite, sur mon chemin thérapeutique, j’ai rencontré d’autres difficultés. Mais les fondations étaient là. Ce travail, par lequel il fallait que je passe pour avancer, m’a permis de les reconstruire.
Non seulement j’ai pu devenir mère à mon tour, mais surtout, je suis devenue une adulte plus forte, plus sereine et confiante en l’avenir. L’assurance d’avoir en mains les rênes de ma vie me procure aujourd’hui une force et une joie profonde. Ma relation à ma mère, longtemps fusionnelle et conflictuelle, est désormais saine et épanouissante. Je m’y sens libre.
Durant ces années, Jenny a été présente à chaque fois que j’ai eu besoin de son soutien. Dans les moments les plus difficiles pour moi, à chaque fois que j’ai perdu pied, et que je l’ai appelée à mon secours, elle était là. Elle ne m’a jamais lâchée. Elle m’a transmis son amour, sans condition. Un amour sain et nourrissant, que j’ai été peu à peu capable d’accueillir, et c’est ce lien-là qui m’a sauvée.
J’éprouve une immense gratitude à son égard.

Florence

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